Crise de panique à -8
Super … Après m’être réveillée vers 14h (bah oui, hier, nous fêtions notre anniversaire Amour et moi, on n’allait pas se coucher avec les poules tout de même ?!), mon premier réflexe est « je dois sortir le chien ».
Comme j’en ai vaguement parlé précédemment, je sors le chien en journée en plus du soir depuis trois jours. C’est une bonne chose pour ma thérapie, mais pas forcement pour moi. Qui dit « journée », dit aussi « plein de monde » ou au moins « chance de rencontrer du monde ».
Bref, je me retrouve à 14h30 dehors avec Toutou au bout de la laisse qui me fait vivre un enfer. Il est adorable, mais il n’en fait qu’à sa tête lorsque nous sommes à l’extérieur et n’hésite pas à attirer l'attention sur nous. Pas top pour moi …
Donc je l’ai accompagné dehors et sans la présence d’Amour. Je n’étais pas du tout d’humeur à sortir, mais je devais le faire … Et bien entendu, ça c’est très très mal passé.
Je n’ai croisé personne. Comme quoi, une crise de panique ne se déclenche pas qu’en cas de projection avec le danger direct (alias les gens). J’ai eu une trouille pas possible et je suis restée très peu de temps à l’extérieur, pas plus de 5/10 minutes.
C’est une fois à la maison que j’ai arrêté de garder le contrôle de moi-même. Je suis allée me rafraîchir à la salle de bain et j’ai commencé à pleurer. Non-stop pendant une demi-heure (inutile de préciser que j’ai les joues et les yeux en feu).
Je me suis réfugiée sur le canapé en titubant, et ma crise de panique m’empêchait de respirer (j’ai même cru que j’allais perdre connaissance à un moment, un horrible mal de crâne est arrivé en quelques secondes et j’avais l'impression d’être enfermée dans une bulle à haute pression).
Bref, je vais pas rentrer plus dans les détails, mais sur mon échelle de 0 à -10, je suis arrivée à -8 sans problème. C’est la deuxième fois qu’une crise de panique est aussi violente …
Moyennement en forme donc …
Amour m’a dit qu’il m’accompagnerait sortir Toutou en journée à partir de maintenant.